L'arbragan Jacques Goldstyn
Quand on est un petit garçon pas comme les autres et que cette différence ne nous embête pas, on peut très bien se lier d'amitié avec un arbre et l'appeler Bertolt. Il est un chêne très vieux et son immense feuillage est non seulement une cachette mais aussi une maison, un labyrinthe ou une forteresse. Un jour, un nouveau printemps arrive et Bertolt meurt. Quand un chat ou un oiseau décèdent, on sait quoi faire, mais pour un arbre, on fait quoi?
Prix Sorcières 2016 (catégorie Premières Lectures) Prix des libraires du Québec 2015 - Jeunesse 6-11 ans QUÉBEC
ISBN 978-2-923841-70-0 | EAN 9782923841700
Editeur PASTÈQUE, Montréal | Description 96 pages ; 19.1 x 15.2 cm
Du même auteur
Critique de la revue Citrouille
Ça commence avec la perte d'un gant, celui d'un petit gars original et solitaire qui trouve refuge dans un vieux chêne nommé Bertold. Le lien entre l'enfant et l'arbre est si fort que l'illustrateur l'a affublé d'un béret en forme de gland. De son poste d'observation, ce gamin domine son village et ses habitants qu'il dépeint de façon savoureuse tout en posant un regard avisé et tendre sur la nature qui l'environne. Mais alors que le printemps a redonné aux arbres leurs feuilles, celles que Bertold se font attendre. Que faire quand un arbre, son arbre meurt? ... La réponse est à lire dans cet album, mais sachez d'ores et déjà que le gant de départ aura son importance. gràce à l'imagination géniale et émouvante de ce gamin. À l'instar de son personnage, L'Arbragan est un ouvrage qui nous fait prendre de la hauteur. Il nous offre, avec beaucoup de poésie et de tendresse, tant dans l'illustration magnifique que dans le texte, de nouvelles perspectives sur des thèmes forts: la différence, la solitude, la mort, le temps qui passe... Superbe !
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