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Le garçon au chien parlant La fille qui parle à la mer Claudine Galéa illustrations Aurore Petit
ISBN 978-2-8126-0567-3 EAN 9782812605673
D'un côté de la mer, une petite fille et sa famille s'apprêtent à embarquer sur un bateau pour traverser l'océan et fuir leur pays en guerre. De l'autre côté de la mer, un petit garçon solitaire se promène sur la plage avec son chien en attendant la reprise de l'école. Quelle bonne idée que cette collection
Boomerang aux éditions du Rouergue ! Une couverture colorée,
partagée en deux, et qui se lit dans les deux sens, deux titres qui se répondent mais peuvent aussi se
lire indépendamment. Ces petits livres pour jeunes lecteurs, édités depuis 2012, offrent la possibilité de
découvrir un livre, tout en suscitant le désir de lire deux histoires.
Pas de quatrième de couverture, pour laisser libre le lecteur de commencer une histoire ou l’autre.
Editeur Rouergue, Arles (Bouches-du-Rhône)
Editeur Rouergue, Arles (Bouches-du-Rhône) Collection Boomerang Description Broché ; 1 vol. (21 p.) ; illustrations en noir et blanc ; 17 x 12 cm Note Présentation tête-bêche
Sélection du prix Tam-Tam 2014-15
Les Histoires La fille qui parle à la mer Oyana une petite fille des montagnes est animée par sa passion pour les chevaux sauvages
qu’elle sait apprivoiser comme personne. Pourtant un jour, avec sa famille, elle est obligée de
fuir son village pour se réfugier dans un hangar, dans l’attente du bateau qui les emportera loin
de chez eux. Fascinée par la mer, elle apprivoise petit à petit cette grande étendue d’eau, qui
devient sa confidente et son espoir. Mais la mer, promesse d’un avenir meilleur peut se révéler
parfois cruelle...
Le garçon au chien parlant Loïc aime à se promener sur la plage, à la recherche de trésors échoués, en compagnie de son
chien Nouma. Liés par une grande complicité, l’enfant et l’animal communiquent à travers un
dialogue qu’ils sont les seuls à comprendre. Cependant, un jour, ce ne sont pas des babioles
que la mer rapporte mais une petite-fille aux yeux noirs et à la peau dorée, endormie aux pieds
des rochers. Loïc est persuadé d’avoir trouvé une princesse.
La narration
Ce sont deux histoires « tête bêche », deux histoires que l’on peut lire dans n’importe quel
ordre... dans un aller-retour, comme un boomerang, nom de la collection...soit dans une
continuité dans le cas où l’on démarre par La fille qui parle à la mer, soit dans une remontée du
temps dans l’autre cas. Cette construction apporte une respiration, une légèreté et un
dynamisme au récit. Plongés, d’emblée, de plein pied dans ces tranches de vie, nous prenons
pleinement conscience des deux points de vue.. Nous vivons vraiment les deux côtés, à la fois...
que ce soit du livre ou de l’horizon... L’écriture, « simplement belle » ou « belle de simplicité »,
nous touche au plus juste, en prise directe avec le vécu de cette petite fille embarquée sur un
bateau de clandestins, trame de ce roman à deux têtes...
Le sujet Grâce à une trame simple, celle de la rencontre de deux personnes, l’auteur aborde le thème
de l’altérité, les deux enfants font la découverte de l’autre, mais elle soulève également un sujet
d’actualité plus sombre et plus sensible, l’immigration et les conditions terribles dans lesquelles
des hommes et des femmes quittent leur pays, au risque de leurs vies.
Parti pris de l'éditeur Quelle bonne idée que cette collection Boomerang aux éditions du Rouergue ! Une couverture
colorée, partagée en deux, et qui se lit dans les deux sens, deux titres qui se répondent mais
peuvent aussi se lire indépendamment. Ces petits livres pour jeunes lecteurs, édités depuis 2012,
offrent la possibilité de découvrir un livre, tout en suscitant le désir de lire deux histoires.
L'AVIS DE CROQUELINOTTES Ce sont deux histoires « tête bêche » La fille qui parle à la mer d’un côté puis Le garçon au chien parlant de
l’autre… Deux histoires que l’on peut lire dans n’importe quel ordre…
dans un aller-retour, comme un boomerang, nom de la collection…soit dans
une continuité dans le cas où l’on démarre par
La fille qui parle à la mer soit dans une remontée du temps dans l’autre cas. Cette
construction apporte une respiration, une légèreté et un dynamisme au
récit. Plongés, d’emblée, de plein pied dans ces tranches de vie, nous
prenons pleinement conscience des deux points de vue.. Nous vivons
vraiment les deux côtés, à la fois… que ce soit du livre ou de
l’horizon… L’écriture, « simplement belle » ou « belle de simplicité »,
nous touche au plus juste, en prise directe avec le vécu de cette petite
fille embarquée sur un bateau de clandestins, trame de ce roman à deux
têtes…Un petit boomerang très fort et bien percutant…
… Ce qui
n’a rien d’étonnant quand on lit , sur le site de la Maison des
écrivains et de la littérature, ce que Claudine Galea écrit sur le
genre :
« Je n’écris pas des romans ou des pièces de théâtre,
je n’écris pas pour les enfants ou pour les adultes, j’écris des
livres. Écrire est un même geste qui s’engage et m’engage dans des
espaces et des mises en forme multiples. Les espaces de narration
obéissent à des forces, des lois physiques différentes. Le travail
d’écrire consiste à trouver l’équilibre des forces, leur organisation,
les rapports entre elles. La question du genre littéraire en recouvre
une autre bien plus intéressante : y a-t-il un genre, qu’en faisons-nous
? »
Sylvie Heyraud
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A propos de l'auteur et de l'illustrateur
Claudine Galea est née à Marseille en 1960 et vit à Paris. Après des études littéraires, elle
débute sa carrière de journaliste pour le quotidien La Marseillaise où elle tient une chronique
littéraire, puis elle entre au comité de rédaction de plusieurs revues dont Ubu, Scènes d’Europe.
Intéressée par la comédie, elle se tourne vers l’écriture produisant ainsi de nombreuses pièces
de théâtre, des récits de voyages, des romans, des livres jeunesse, un livret d’opéra et une pièce
courte radiophonique (Forty-One). Bénéficiaire de plusieurs bourses dont celle du Centre
national du livre et de la Direction du Théâtre, elle a été en résidence au Centre national des
écritures du spectacle La Chartreuse de Villeneuve les Avignon en 1993 et 1997, au Royal Court
Théâtre à Londres en 1999 ou encore à la Villa Mont Noir (Marguerite Yourcenar) en 2004.
En 1994, elle entame une collaboration avec les chorégraphes et réalisateurs N+N Corsino qui
donne lieu à une publication, Chronique d'une navigation (Images en Manoeuvre Éditions). Elle
a également participé au comité de lecture pour les Fictions de France-Culture.
Derniers ouvrages: Au Bois, Editions Espaces 34, Théâtre adulte et jeunesse 2014 Les Invisibles, Editions Espaces 34, Théâtre adulte et jeunesse 2013 Après grand c'est comment?, Théâtre adulte et jeunesse - 2013 Le corps plein d'un rêve, Le Rouergue/La Brune - 2011
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