Öko un thé en hiver Mélanie Rutten
C'est l'hiver et Madeleine, la vieille cigale du village, est en train
de s'éteindre. Tout le monde se réunit pour un dernier au revoir. Oko,
Mitsu, Eliott et d'autres se retrouvent autour de la cheminée pour
s'entretenir de Madeleine mais aussi d'un étrange personnage qui erre
dans la forêt. Le lendemain Oko se promène et tombe sur cet étranger.
ISBN 978-2-35289-086-7 EAN 9782352890867
Editeur MeMo, Nantes Collection Les albums jeunesse Cartonné ; 1 vol. ; illustrations en couleur ; 24 x 18 cm
Prix Sorcières 2011 (catégorie premières lectures).
C'est l'hiver. On enterre Madeleine, celle qui était un peu la grand-mère de tout le monde. Öko, Nour, Mitsu et les autres se souviennent d'elle. Ils parlent aussi d'un yéti qui ferait des bruits bizarres, la nuit dans la forêt... Après Mitsu, c'est au tour d'Öko d'être au coeur d'une histoire tendre dans laquelle il se confronte à la mort, au sens de la vie, à l'amour naissant et aux préjugés d'un village pour ce qui lui est étranger.
Revue écrite par Gwendal Oulés (Récréalivres) et publiee sur le blog de la revue Citrouille en juillet 2010 "Mitsu, un jour parfait avait marqué les esprits. Paru il y a maintenant deux ans, il révélait Mélanie Rutten avec un premier album très accompli, aussi bien au niveau du texte que des illustrations. Certains y avaient vu l’influence troublante de son illustre dédicataire, Kitty Crowther ; d’autres avaient décelé une authentique personnalité pleine de promesses. La réception de cet album parfait avait rendu pour ces mêmes raisons la suite moins évidente. C’est pourquoi le choix d’une suite pouvait inquiéter. Pourtant, force est de constater que Öko, un thé en hiver est une réussite. Mélanie Rutten balaye joliment les préventions en faisant preuve de la même fraîcheur et de la même délicatesse. Nous apprenons à connaître d’autres membres de la communauté où vit Mitsu au moment tragique du décès de Madeleine. Pour traiter du deuil, l’auteur prend des chemins détournés : ceux des souvenirs partagés, de la lecture et du rêve (belle parenthèse d’une double page monochrome), de la rencontre avec l’étranger. Öko nous touche sans prévenir au fil de ses digressions et de ses ellipses. Il y a là tant de grâce et d’honnêteté que nous ne verrions aucun inconvénient à une nouvelle suite. Au contraire."
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